Technique de décollage
Le préalable : Tout est ok (sujet prè-déco)
montage (routine)
prévol
accrochage
Portage statique
L’aile est au sol, le pilote la soulève.
Cette phase ne doit pas durer, la décision de décoller doit être prise avant.
Elle a pour but de mettre le pilote et son aile en situation de mise en mouvement.
Le pilote tient fermement ses montants car c’est sur cette phase que se fait l’équilibrage en roulis.
(pour corriger une aile en déséquilibre latéral, on baisse d’abord le nez de l’aile, puis on effectue l’effort pour rétablir l’horizontalité)
L’assiette de l’aile va dépendre de la pente du décollage et du vent, mais en aucun cas ne devra être faible, sinon l’aile aura tendance à dépasser le pilote et celui-ci devra pousser et provoquera un décollage anticipé à faible vitesse…
assiette faible au déco = décollage lent
Portage dynamique
Sur cette phase le pilote devra mettre en place un couple anti cabré, car naturellement, imprimer une accélération à une aile en lui appliquant une force au dessous de son centre de gravité engendre un couple à cabrer.
Pour imprimer un couple anti cabré, il faudra pendant cette phase impérativement garder le contact épaule/mains avec les montants
- Les bras enroulent bien les montants, le dos des mains vers l’avant, les coudes écartés vers l’avant afin de conserver le contact avec avec les montants
- Les deux pieds sont côte à côte
- déséquilibre avant par le bassin (pas de bascule avant, l’assiette de l’aile reste constante), le regard reste sur l’horizon.
- Accélération très progressive (donc couple à cabrer de l’aile reste faible)
- Les coudes restent écartés jusqu’à la tension de la sangle d’accrochage
- Rotation des mains (et pas changement de main, elles restent au contact des montants sans glisser vers le haut ou le bas…sauf si…) (sauf si après la rotation des mains celles ci se retrouvent par exemple trop hautes….c’est le cas avec des pilotes de petits gabarits et des trapèzes grands, l’aile monte beaucoup et les mains des pilotes se trouvent trop hautes pour contrôler efficacement en particulier le tangage)…il faut alors les glisser en souplesse plus bas.
Course pilotée d’envol
Le pilote accompagne son aile en la pilotant en roulis et garde un léger tiré afin de pouvoir courir plus longtemps et laisser son aile décoller avec une légère survitesse
Les pieds ont quitté le sol, le pilote peut passer ses mains à la barre de contrôle en basculant le corps en avant pour se coucher tout en gardant le regard sur sa trajectoire, puis, enfin mettre ses pieds dans le harnais